Le destin tragique de la Pan American World Airways, compagnie américaine légendaire qui s’est brûlé les ailes en volant trop haut. 

Durant une soixantaine d’années, la compagnie Pan American World Airways – mondialement connue sous le nom de Pan Am – s’impose comme une figure de proue du marché aérien. Véritable symbole de l’American way of life, la luxueuse compagnie dispose d’un réseau extrêmement vaste, et transporte nombre de personnalités publiques, hommes d’affaires et grands noms du show business. Après avoir fait faillite le 4 décembre 1991, Pan Am ne disparaît pas complètement des radars : certaines marques continuent de s’inspirer de l’esthétique de la compagnie aérienne, qui semble refléter, pour toute une génération, un âge d’or inoubliable. À Berlin, le restaurant Pan Am Lounge reproduit l’univers aérien typique des années 1960 et organise des soirées au charme inimitable, qui réunissent des personnalités de renom.

Fascination 
D’où vient cette fascination pour la Pan Am ? Fondée en 1926, la compagnie américaine est l’œuvre d’un homme : Juan Trippe, un entrepreneur qui n’avait pas son pareil pour convaincre les bailleurs de fonds, gérer les relations publiques et prendre des risques stratégiques sans trembler. En pionnier de l’aviation civile, Juan Trippe a également contribué au développement du Boeing 747, qui participera à la chute de son entreprise. Ponctué d’extraits du journal tenu par son épouse Betty, ce documentaire brosse le portrait de son fondateur à la personnalité hors norme. Son biographe, son fils Ed Trippe, un historien et d’anciens employés de la compagnie croisent le récit avec le destin tragique de la Pan American Airlines, emblème d’un monde révolu.

Documentaire de Mathias Haentjes (Allemagne, 2022, 53mn)
disponible jusqu’au 18/01/2023

#Avion #PanAm #ARTE

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28 Comments

  1. J'ai pris un des derniers vols de la Pan Am, un New-York / Londres sur un Boeing 747, on voyait bien que c'était la fin, un avion avec une décoration années 70, tout partait en lambeau à l'intérieur, laissé à l'abandon total. Il était vraiment temps, qu'elle ferme définitivement.

  2. Les difficultés économiques sont mal expliquées : dire que c'est lié au 747, que beaucoup d'autres compagnies ont utilisé, est un peu court. Et la formule " on ne prenait plus l'avion" est lunaire.Les coûts de structure ont beaucoup pesé face à un marché qui se développait énormément.

  3. J'adorais voir son 747 à Nice Côte d'Azur dans les années 80… Et les hôtesses… Belles, grandes et habillées comme des working girls !!!

  4. J'ai récemment vu une série(canadienne je crois) très sympathique sur la Panam, dans laquelle le recrutement des hôtesses était décrit comme hyper exigeant, avec pesée hebdomadaire, gaine obligatoire, etc !!!! Ouille ! Totalement inimaginable pour nous. Les uniformes et publicités faisaient rêver la fillette que j'étais. Toute une époque, c'est certain… C'était mythique.

  5. J'ai passé une grande partie de la vie dans des avions de ligne. Le choix de la compagnie ne dépendait pas de moi. J'ai beaucoup voyagé sur la PANAM au cours de ses dernières années. Le jour où elle a cessé ses activités j'ai poussé un grand ouf. Avions dans un état lamentable, surbooking, personnel antipathique, pertes de bagages, etc

  6. Me voilà plongé dans l' histoire, pour laquelle j' aurais du être présent. …. Mais de mon côté, moi aussi j' étais en train de couler.
    NB : A l' époque, l' info c' était arrêté à" 747" ( de Boeing … même pas de Pan Am). Donc par ce documentaire, j' ai appris la date de fin , qui fut donc aussi celle de début de ma fin. AMEN SECULA PAN PAN … (PAN AM).

  7. Le 747 n'était pas une mauvaise décision, c'est le timing de l'utilisation pendant le choc pétrolier qui était mauvais

  8. La Pan Am comme d'autres compagnies de son époque s'est développée grâce au monopole en vigueur jusque dans les années 1980. Les tarifs étaient fixés par les compagnies et approuvés par le ministères des transports. Aucune concurrence possible. Tout ça a changé en 1978 et la plupart de ces compagnies devenues mastodontes n'ont pas survécu les années 80.

  9. L'histoire de la companie m’intéresse, pas celle des gros bourges à sa tête, docu chiant, en tout cas au stade ou je me suis arrêté.

  10. L’escalier en colimaçon est uniquement présent sur les 747 séries 100 et 200. À partir de la série 300, l’escalier est droit.

  11. L’héliport de Manhattan a été fermé suite à un accident effroyable d’un des hélicoptères de la Panam qui s’est écrasé en se posant sur le toit, tuant de nombreuses personnes.

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