À vélo sur Shikoku : l’île sauvage et secrète du Japon
Dans ce nouvel épisode, on vous emmène découvrir les Tengu Highlands et le Shikoku Karst. C’est parti ! Il existe une île que les vents n’ont jamais quittée. Un fragment oublié du Japon, cerné de forêts épaisses, et de rivières qui n’ont jamais été dompté. Son nom ? Shikoku. Ici, les routes serpentent loin des villes, des écrans et des foules. Elle nous emporte vers un Japon plus brut, plus ancien, presque sacré. Un Japon où les dieux ne sont pas des souvenirs, mais des présences. Sur les crêtes du Karst, dans le regard d’un Triton de feu, sur les pentes du mont Ishizuchi, nous marcherons au bord du mythe. Et quand la traversée s’achèvera, un château blanc surgira dans la brume, comme un dernier clin d’œil du passé. Bienvenue sur Shikoku, l’île sauvage des dieux. Shikoku karasuto ! Direction Shikoku Cast. Karst comme karstique ! Karstique ! Plus que quelques centaines de mètres avant d’atteindre le sommet du Shikoku Karst. Hâte de manger ! C’est un peu sec ici les montées Alex t’en penses quoi ? Ouais ! C’est beau en plus. Mais qu’est ce que c’est incroyable ! C’est bucolique ! Petit lieu de bivouac de ce matin. Plutôt sympa. Hi hi hi ! Il dort encore, la petite marmotte ! C’est la marmotte de la montagne. Ça va la vue elle est pas, elle est pas mauvaise ! Non, pas du tout. Non. Nouveau petit déjeuner du matin, petit ramen instantané comme Naruto Uzumaki ! avec le petit café bien sûr de qualité. On est heureux. La tente sèche, Alexandre joue les mécaniciens. Bon alors Alexandre, quel est le problème que tu es
en train de régler sur le vélo ? Le problème, c’est que ta roue elle bouge. Hum hum. On y va ? 300 mètres de dénivelé positif, 1600 mètres de dénivelé négatif aujourd’hui. Oh ouais, Une belle descente après toutes cette montée. Prêts pour cette nouvelle journée, prêts à découvrir le Shikoku Karst, les Tengu Highlands ? Dans les récits que l’on nous en avait fait. Le Japon ressemblait à un poème d’encre. Des villes tentaculaires, surpeuplées, des temples rouges et des traditions figées dans l’image. Mais depuis que nous avons posé les roues sur cette terre, une autre réalité se dessine, celle que l’on découvre les mains sur le guidon, le cœur battant dans la pente. Les yeux encore pleins de silence après les routes de montagne. Ce Japon là est plus lent, plus brut et plus vivant. Nous sommes sur Shikoku, la plus discrète des quatre grandes îles du Japon. Moins peuplée, plus montagneuse, Shikoku abrite encore des régions entières oubliées du monde moderne. Au cœur de la préfecture de Kochi, s’élève une étrange dorsale calcaire, le Shikoku Karst. L’un des rares plateaux karstiques du Japon. Une mer de pierres blanches perchée à près de 1400 mètres d’altitude. Le vent y souffle sans fin, tord les herbes, balaye les nuages. Ici, plus d’arbres, plus d’hommes. Seulement la roche, le ciel et nous deux, perdus dans cette lumière crue qui efface les contours. À mesure que l’on grimpe, les vallées disparaissent et avec elles, le Japon que l’on croyait connaître. l’Île s’élève et nous avec elle. C’est beau le Shikoku Karst ? C’est trop beau. C’est incroyable ces formations géologiques. J’en ai marre de crever. Troisième crevaison au Japon pour Alexandre. Ah bah oui, la beauté de ce pays se mérite. D’ailleurs, très grande énigme parce que les routes sont incroyablement propres. Il n’y a aucune raison de crever. Et Alexandre crève tout le temps. Allez, allons nous réapprovisionner. Oui. Alors cette crevaison ? Monsieur Freteau, qu’est ce que ça donne ? C’était une agrafe Ah une agrafe encore. Mais peut être est ce la même agrafe que la dernière fois ? Et je viens de faire les courses pour les trois prochains jours. Alors, de quoi se compose ce petit panier ! Deux petits cafés Toujours des nouveaux gâteaux, qu’on va essayer, à la châtaigne cette fois. Des petit Maki pour la pause. Des mochi-mochi Des galettes de riz Petit saké pour les prochains jours. Pour la pause du soir bien sûr pas en journée. de l’ail. Vous connaissez notre passion pour le garlic ! Une huile végétale sans cholesterol il n’y avait que ça, ça ne peux pas faire de mal à notre choléstérol ! Du jus de yuzu pour mettre dans les gourdes. notre marque de noodle préféré UFO. des petits épinards japonais. Des oignons rouges, Des petites carottes. Des haricots, japonais évidemment. Et des fraises. Un érable japonais. C’est un de mes arbres préférés. Regardez comme c’est somptueux. Regardez moi la beauté de ses plantations de thé qui donne l’eau à la bouche. Et c’est encore une fin de journée mémorable qui s’apprête à s’achever ici, sur l’île de Shikoku. Que dire à part que la nature ici est luxuriante ? On a jamais vu une biodiversité aussi débordante. y a des insectes dans tous les sens. Le printemps nous révèle vraiment une nature florissante. C’est vraiment majestueux. Des pentes comme on les aime, un peuple, que dis je, UN PEUPLE tellement accueillant. tout est merveilleux ici. La gastronomie, la richesse de la culture, les temples, on traverse les forêts et il y a vraiment des cèdres du Japon, des érables japonais, mais au milieu de ça, il y a aussi des bambous, et des palmiers. il y a des chênes, des hêtres Et quand vous traversez les forêts, c’est dense, c’est vraiment habité. Good job ! Thank you ! Non, je ne peux pas le lever. Allez, montre nous tes biscotos. Je te jure, avec ce qu’il y a en plus, J’arrive pas à le lever ! vraiment ? Bon, j’arrive. Du coup bah c’est Romain qui le lève. Petit tuto passage de chaîne. Vous passez la petite roue comme ça. Ok. Vous devez saisir le vélo à l’arrière. Hop ! Ah, Hop ! Et voilà, on freine bien et on redescend. Super ! Tout ça sans faire usage de la force. Bon allez ! c’est vrai qu’il est lourd. C’est quand même l’entrée de camping la plus secrète que j’ai vu de ma vie. On est en train de s’enfoncer dans la nature. Pour rejoindre notre lieu de bivouac. C’est pas triste. On approche de notre lieu de bivouac de ce soir et regardez ce qu’on traverse. L’ambiance est mystique. On a l’impression d’être dans un film de Miyazaki et qu’on va atterrir dans un autre univers onirique et merveilleux. On est vraiment en plein cœur du Japon. je dois vous dire qu’ici, il y a une atmosphère très chargée. Alors je ne crois pas aux esprits, mais s’ils existent, et bien je suis sûr que c’est ici qu’ils résident. Ça y est, Ishizuchi. Campsite. On est arrivés dans le parc national du Mont Ishizuchi. Exactement. Là, c’est juste la folie. On n’a jamais fait ça. Il n’y a personne. Personne.
Et regardez la vue. C’est parti. Allons nous ressourcer. Bon bah je crois que ça rentre indéniablement dans la liste des plus beaux spots de bivouacs gratuits de notre vie. Bain glacé derrière là bas. Bah ouais, j’ai hâte ! C’est parti pour le montage de la tente. En plus on arrive à 16 h 30, ce qui est très rare dans notre cas puisque généralement nous on arrive à l’aube… heu au crépuscule ! À l’aube faut pas déconner, on roule pas toute la nuit. Le campement est monté Alex tu nous fait faire un petit tour du propriétaire ? Oui. ici la salle à manger. Oh, c’est spacieux. Les petites serviettes pour le bain juste après le bain glacé dans la rivière : on adore. Et là, venez avec moi . le petit réchaud pour après là, pour faire à manger avec les petites victuailles que je vous ai montré tout à l’heure, ma petite cuisine qui s’appelle sobrement Cuisine ou Cucina. Petit souvenir de l’Italie et la chambre King size. Oh ! Voilà ! On vous montre ! Oh ça c’est chez nous les petits oreillers de chez Décathlon, hein ? c’est un luxe dont on ne se priverait plus aujourd’hui. Voilà notre lit, voilà notre chez nous. Douze minutes pour monter le campement au total. Et en fait, quand on a cette vue, on se rend compte qu’on a pas vraiment besoin de grand chose de plus. On est heureux Tu pratique la méditation des forêts. Regardez la souffrance d’un être pour vous dire que finalement, vous n’avez pas si mal, assis confortablement dans votre canapé. La vie n’est elle pas si douce ? Mais vas-tu te taire ? Pendant ma méditation ? Nous marchons au creux du canyon D’Omogo, là où l’eau glisse entre les pierres froides et où le silence semble avoir une mémoire. Le sentier disparaît. On suit le fil de la rivière, les yeux grands ouverts aux replis du vivant. C’est là, entre deux rochers couverts de mousse, que nous croisons une silhouette noire, minuscule. Son ventre est rouge, Un rouge profond, presque irréel. Nous venons de rencontrer un Cynops Pyrrhogaster. Le triton ventre rouge du Japon, une espèce endémique de l’archipel, discrète et millénaire. Moins de dix cm de long. Une peau lisse, un corps allongé et ce ventre incandescent couleur de feu. Un signal d’alerte pour ces prédateurs. Ils sécrètent une toxine cutanée qui le rend immangeable. Ils vivent ici dans l’ombre fraîche des torrents et des forêts humides, entre 200 et 1000 mètres d’altitude. Son monde est celui de la nuit, de la roche, du bois pourri et des flaques silencieuses. Sa vie est lente. Amphibien. Il passe l’hiver caché et ne réapparaît qu’aux premières pluies du printemps. Il se nourrit d’insectes, de vers, de larves et parfois même de ses semblables. Mais aujourd’hui, cette espèce recule, victime de la fragmentation des forêts, de la pollution des ruisseaux et de la concurrence d’espèces exotiques. Pourtant, dans les contes anciens, on dit qu’elle est la messagère des dieux d’Ishizuchi et qu’elle précède les voyageurs qui ont le cœur pur. Et si c’était vrai ? Si ce minuscule éclat rouge était une invitation, un présage silencieux ? Car quel plus bel avant goût d’ascension que cette rencontre infime, insaisissable, avec un esprit du ruisseau ? Alors on relève la tête. Devant nous, la montagne se dresse, blanche, boisée, incandescente. Ishizuchi nous attend. Direction le mont Ifisuchi Ishizuchi. IFISUCHI ! Et c’est parti de bon matin à l’assaut du Mont Ishizuchi., 20 kilomètres d’ascension, 1100 de dénivelé. À vélo dans un premier temps. puis nous rejoindrons le sommet à pied pour conclure cette ascension légendaire. C’est ça le sanglier ? Il a des rhumastismes non ? Cap vers les abysses, En avant toute ! 1000 mètres. Première ébauche. Première vision du Mont Ishizuchi. Macacque Japonais. Alors, on va où là ? Explique nous parce que moi je suis complètement perdu. Je sais pas quoi faire. C’est surprenant ça ! Surprenant. Eh bien mon cher Alexandre, on va aller jusqu’en vélo ici, ok ? Là où s’arrête la route, ok. Et puis ensuite, on va emprunter le sentier en randonnée sur à peu près 400 de dénivelé pour aller jusqu’au sommet du mont. jusqu’à la pointe, Là-bas, on va. Et bien à la pointe pointe, je sais pas. Au moins jusqu’au, juste en dessous de la pointe. La pointe, on verra, ça dépendra de ton vertige, hein ? Moi je me tâterais peut être à y aller. vas y. Allez !
Plus que 110 mètres avant le premier sommet. là, ça tape les derniers kilomètres ! Faut bien qu’on en chie un peu parce que sinon le circuit de la récompense ne va pas s’activer tout seul. Plus que quelques dizaines de mètres avant le sommet de cette ascension légendaire. Comme vous pouvez le voir, c’est assez formidable. Dans de nombreux établissements, vous avez bien sûr de l’eau à volonté et vous avez également de quoi vous servir un thé matcha chaud gratuitement en plus de votre menu. Et ça, c’est formidable Et on adore ça. Et c’est détox, c’est bon pour la santé. Formidable ! Et c’est parti On troc les vélos pour la rando. Mon Ishizuchi. c’est à nous. Partie deux. J’ai l’impression de m’enfoncer dans le sol avec le sac. À mesure que la forêt s’éloigne, la montagne se déploie, les arbres deviennent buissons, la terre devient roche. Le silence devient souffle. Chaque pas est un battement de cœur, chaque replat une promesse de ciel. La roche semble vivante. Le vent siffle entre les crêtes. Le vide s’invite sous nos pieds. Certains disent que les kamis, les esprits des montagnes, résident ici, dans les brumes et les lames de lumière. Dans l’effort, quelque chose bascule. Ce n’est plus une ascension, c’est une offrande. Un dépouillement. Et puis d’un coup, plus rien à gravir. Devant nous s’élève le mont Ishizuchi. le pic de la pierre sacrée. Un promontoire de pierre où la vue s’étire à perte de monde. 1982 mètres de granit sacré premier sommet de tout Shikoku et l’un des plus vénérés du Japon. Dans le shintoïsme comme dans le bouddhisme. Ishizuchi. est un axe du monde, un lieu de passage entre le ciel et la terre, entre les dieux et les hommes. Depuis plus de 1000 ans, les pèlerins gravissent cette arête abrupte, dans l’espoir d’élever leur esprit. Nous sommes debout sur le toit de Shikoku, au bord du ciel, et tout en nous est silence. Pour la première fois depuis longtemps, on ne pense plus à ce qui nous attend. On regarde simplement. Où l’on est. Incroyable les amis, là il y
vraiment une vue dégagée sur la mer de Seto et tout ce qu’on a monté auparavant. C’est fou, On est donc sur le sommet du Shikoku. Alors ce sommet Alex ? Il est trop beau. Alexandre, tu nous indique notre lieu de villégiature de ce soir ? notre petit chalet de ce soir, Petit refuge gratuit en échange d’une petite compensation de 100 yen pour l’entretien. Ah lala, ce qu’on aime le Japon ! On est vraiment à 100 mètres du sommet quoi. Alors que là haut, il y a un hôtel à 175 € pour deux. Petit lever de soleil au mont Ici-Sushi. toujours pas. C’est magnifique. C’est parti pour la redescente ! Allez, c’est parti ! Prêt à dire au revoir à Shikoku Alexandre après cette folle aventure et cette folle traversée ? Oui, cap vers Shodoshima maintenant ! c’est parti ! Oui, ah bah non on est dans le bateau Et voilà, on s’assoi et on attend. et l’aventure se poursuit ici, sur l’île de Shodoshima ! parti ! à des répétitions de théâtre japonais traditionnel et franchement, c’est super émouvant. On aurait bien aimé rester avec Alex, mais il faut qu’on attaque l’ascension des gorges de Kankakei. C’est parti, On attaque. Il est 15 h et le soleil se couche à 19 h. Il nous reste 1000 de dénivelé donc malheureusement on ne pouvait pas rester On leur souhaite merde comme on dit au théâtre et nous on repart ! Alors souhaitez nous merde aussi on va en avoir besoin là ! Dans ce clair-obscur, la légende surgit C’est moi, c’est moi ! Elle est raide la montée dans cette gorge là ! On ne s’est pas beaucoup reposer ces derniers jours, ça commence à se faire ressentir. Allons y, Allons découvrir les fameuses gorges de Kankakei ! avec l’énergie qu’il nous reste pour affronter, que dis je, épouser cette journée ? Ah, c’est
une des plus raides qu’on a eu à monter celle là ! Ouf ! 13 ou 14 %, ça fait mal au genou là, ça tire. Ah oui, on y retourne. Force et courage, la vie n’est que de passage. mais ça va pas ? J’en peux plus. Électrique, moi je veux un electrique. Jamais. Tu m’entends ? Jamais. Avance ! Oh, Oh. C’est parfait pour que l’hélico se pose ça ! Nous accostons à Himeji après avoir quitté l’île de Shodoshima. Shikoku est déjà loin, quelque part derrière les lignes brisées de la mer intérieure. Et soudain, un autre sommet, s’élève un sommet d’architecture, de pierre et de silence. Bienvenue au château d’Himeji, sous la pluie ! Le château d’Himeji, le plus majestueux du Japon. Un héron blanc posé sur la ville, les ailes figées, prêtes à s’envoler. Construit au XVIIᵉ siècle, il a traversé les âges sans jamais tomber, ni les guerres, ni les tremblements de terre, ni les bombes ne l’ont vaincu. Ses couloirs sont des pièges de bois, ses murs des labyrinthes. Tout ici a été pensé pour survivre. Et pourtant, ce qui reste, c’est bien l’élégance. Dans la pluie, Le château semble effacer les frontières du temps. Il est le Japon des samouraï, des poètes, des bâtisseurs. Et en marchant entre ces murs, nous repassons à Shikoku à tout ce que cette île nous a soufflé. Le vent furieux des crêtes du Karst, la fragilité d’un triton rouge tapi entre les pierres d’un canyon. La lenteur d’un Japon rural abandonné aux mousses. Le vertige du mont Ishizuchi, où les dieux marchent dans les brumes sur Shikoku, L’aventure nous a appris à ralentir, à lire les signes dans la roche, à entendre les silences, à vivre plus simplement. Shikoku nous a fait descendre d’un cran du monde, de nous même. Elle nous a rappelé que la beauté se trouve souvent là où personne ne la regarde. Et nous terminons cet épisode par une folle traversée de Kobé Osaka pour rejoindre notre prochain objectif. Surprise ! Vous le découvrirez dans le prochain épisode. Ok. C’était la fin, mince Allez, vas y Romain ! Non, c’est pas la fin. Non, non, non, là c’est pas la fin. Donc on vous emmène avec nous dans ce petit speedrun. A travers ces villes, ces mégalopoles. Ok, donc on ne sait pas du tout comment on va filmer ça. En speed ! Probablement que vous allez voir des accélérés.
Voilà, des petites vidéos par ci par là, une vision globale de ce à quoi ça ressemble. Mais déjà un autre appel résonne. Une autre montagne, une nouvelle quête. Dans le prochain chapitre, nous retrouverons Lisa et Simon et plongeront ensemble dans l’univers mystique du Kumano Kodo un pèlerinage ancestral au cœur des montagnes sacrées du Japon. Alors, en attendant, n’oubliez pas de rêver le monde comme des imagineurs Comme des Imaginer’s World. Et si ce que l’on vit vous touche, offrez nous un signe, un mot, un commentaire, un partage, un abonnement. Ce sont vos gestes qui donnent à cette aventure la liberté de grandir et de continuer. Fini ! Allez hop 40 kilomètres encore. Il est beau le château d’Osaka. Super beau , ouais ! Ça fait Royaume ! Kingdom !
Au sud du Japon, Shikoku reste une île à part : routes secrètes sur les crêtes, brumes qui lèvent, silences qui durent.
On traverse le Shikoku Karst et les Highlands Tengu, on bivouaque en altitude, on affronte la pluie, on bricole au bord des routes… et l’on croise une salamandre géante.
Puis l’ascension du Mont Ishizuchi, sommet spirituel de l’île, la mer intérieure vers Shōdoshima, et la clôture face au château du héron blanc à Himeji.
Ce que tu vas vivre dans l’épisode
• Les paysages lunaires du Shikoku Karst
• Les panoramas des Highlands Tengu
• Le triton ventre rouge dans son habitat
• L’ascension du Mont Ishizuchi, montagne sacrée
• Shōdoshima & Himeji, dernier salut du voyage
⏱ Chapitres
00:00 Introduction – Shikoku, Tengu, Karst
01:49 Bivouac en altitude – Nuit & réveil
02:43 Descente vertigineuse
03:38 Météo – Pluie, brume, vent
04:36 Mécanique & énergie – Pauses & réparations
10:49 Rencontre – Salamandre géante / Triton ventru
11:43 Mont Ishizuchi – Ascension
23:55 Cap sur Shōdoshima – Ferry & mer intérieure
27:42 Himeji – Château du héron blanc
32:17 Conclusion – Ouverture Kumano Kodō
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#Shikoku #JaponAVelo #VoyageJapon
6 Comments
Non franchement, je trouve ces paysages bien banals, ressemblant beaucoup à l’Europe. cce qui n’a rien d’époustouflant, si ce n’est quelques portiques pour la décoration sur les chemins et route. En plus de s’irradier des relents de Fukushima, cela confirme ma non-attirance pour ce pays, par trop robotisé
Eu égard avec les endroits que vous déployez en Alaska, c’est vraiment la nuit et le jour. L’Amérique du Nord semble ainsi tenir ses meilleures promesses et là j’ai vraiment hâte d’en voir plus.
Toujours de belles images qui donnent envie. Merci.
Incroyable ce reportage, quelle belle façon que de découvrir le Japon à vélo ! De belles images et vidéos qui donnent envie d'aller à Shikoku (que je ne connais pas encore mais qui est sur ma liste pour un prochain voyage au Japon).
Magnifique vidéo encore on voyage avec vous et ca fait tellement de bien ❤️❤️❤️
Bonjour, Chaque vidéo est une nouvelle aventure qui nous enchante nos dimanches. Bravo, le serpent a l'air quelque peu inquiétant mais qu'il est beau. Merci à tous les deux de nous faire partager votre périple. Recommandations d'un sage: Ne vous fatiguez pas trop, ne prenez pas de risques et vous irez jusqu'au bout. Quand nous serons en hiver, vous serez dans l'hémisphère sud, quel bonheur !! on vous envie !!! revoir l'ouest Américain, quelle chance, le dollar a baissé, San Francisco, Los Angeles et ensuite le Pérou inca rail et le Machu Picchu Houah
Courage, il y a encore des marches à gravir. On vous embrasse de plus en plus loin. Notre chère Normandie. René et Thérèse🥰🥰
Salut les garçons, il y avait longtemps !!! Merci pour ce nouveau beau partage. Bonne continuation à vous et surtout prenez bien soin de vous. À la prochaine.